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Ecriturlututu

14 avril 2009

370

Civisme

Une des premières mesures prises par le gouvernement de M. François Mitterrand (en 1981 si mes souvenirs sont exacts) fut celle d'abolir la peine capitale. Nous demandons donc solennellement aux violeurs, assassins et pédophiles d'adhérer immédiatement au Parti Socialiste !!!

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13 avril 2009

369

L'univers est complexe. Nous-mêmes, qui en faisons partie intégrante, le sommes aussi. L'entendement humain ne parviendra jamais à appréhender totalement cette complexité. Le rajout, sinon ridicule, du moins inutile, d'une hypothétique "entité créatrice" ne fait, sans fournir la moindre explication rationnelle, qu'accroître encore le nombre des questions qui demeureront sans réponse. Issu du hasard, le monde est ainsi. Beau ou laid selon le ressenti de chacun. Pas d'autre choix au menu, à part le libre arbitre qui nous laisse celui de notre fin du monde personnelle... Et le premier qui me dit que le hasard c'est Dieu, je lui en colle une !!!

11 avril 2009

368

Ressusciter ? Pourquoi faire ? Je suis immortel ! D'ailleurs je vais allumer 3 cigarettes à la fois en remuant les oreilles pour chasser les cancers.

(A ce propos, euh, peut-être pas d'à propos d'ailleurs, hier j'ai écouté un mini-reportage sur France-Info : certains catholiques, outrés par les dernières élucubrations du Papy décérébré et de son gang de demeurés (préservez m'en !), vont demander à être dé-baptisés... La réponse n'a pas tardée à venir de la part d'un quelconque évèque semi-liquide : "le baptème est un don de Dieu et ne peut pas être annulé. Allez vous faire mettre !" (les quatre derniers mots c'est moi qui rajoute, pour faire joli.)

11 avril 2009

367

Sciences naturelles de Pâques

Aujourd'hui : le musaraignée

Comme son nom l'indique, cet animal est une hybridation forcenée entre un âne du haut Poitou et une sauterelle. Son caractère, retors et pervers, en fait un animal de compagnie peu recommandable, surtout en temps de guerre. Néanmoins, accordons-lui une certaine grâce de par sa façon de se déplacer : jamais vulgaire, le tutu toujours au dessous du genou et les babines renforcées. Son chant également est plein de charme : un mélange subtil de walkyrie wagnérienne et d'évincés de la Nouvelle Star. Et, j'allais oublier... Bon week-end aussi !!!

10 avril 2009

366

Pensée du jour

Il est autant nécessaire d'être indispensable qu'indispensable d'être nécessaire et vice-versa réciproquement pareil.

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7 avril 2009

365

Jeunèse

05-04-09 - Le doute l'a envahi. Là. Au coin de sa rue. Il se fige, n'ose plus faire un pas. Vers où d'ailleurs ? Est-ce bien le "coin de sa rue" ? Qui sont tous ces gens qui le saluent ? Cette femme qui l'embrasse ?... Il voudrait fuir, se terrer, se soustraire, s'oter. Mais ne peut faire un geste. Un pigeon fiente sur son nez, les gosses lui lancent des amandes, un agent l'invective :
- "Vous ne pouvez rester là !".
- "Mais où est la sortie ?".
Et puis la nuit s'écroule sur lui, le laissant vaporeux, brouillardesque, nuageant. Il flotte de réverbères en néons et se retrouve tout en haut d'un clocher, caliné de girouettes, bercé de gargouilles. Quelques gouttes de pluie ruissellent entre ses doigts et se perdent dans ses paumes. Un repère néanmoins : il est 21h00 à l'horloge muette. A ses pieds. Il va attendre le jour pour prendre une décision. Il s'endort les joues creuses.
05h37, une poule aux yeux d'or le caresse de ses plumes, lui cliquète des cot-cot et l'éveille en beauté. Il n'est plus rien ! Il est tout ! Il ne reconnaît plus rien ! Il connaît tout ! Le délicat suintement des lys le fait cambrer d'aise. La rosée des vents le submerge. Il petit-déjeune d'une fraise des bois en aspirant le suc d'une pensée accroupie, offerte. Plus de métro, plus de bureau et il ne dormira plus. A partir de maintenant il va découvrir le monde, son monde. Qu'il crée à son image. Dieu ? C'est lui désormais. Omni pas présent, Omni pas potent. Juste un petit bout de chair en quète de merveilles. Une Alice, un Robinson, déserteur et lapinesque. Un créateur malin. Un espiègle stratège. Rien de divin dans ses desseins, que de l'ici, du maintenant. A foison.
Par où commencer ? Par quoi commencer ? Une libellule, une cathédrale ? Une renoncule, un business-man ? Un plan : obligatoire ! Ne rien omettre pour ne froisser personne. Ni l'étoile qui rôde ni la discrète daphnie. Du demi quark à l'infini personne n'échappera à son envie de vie ! Mais sans ordre, un plan sans ordre, oui. Au gré de ses déambulations, sans accorder plus d'importance aux feuillages d'un chêne qu'à l'ivoire d'une dent, aux atours d'une reine qu'au labeur d'une fourmi, à un show-room mondain qu'aux lueurs de l'aube.
06-04-09 - Pas de longue barbe, pas d'éclairs dans les cheveux. C'est un Dieu banal au regard curieux. Sapé Tati, teint lavabo, fluet pas fluo. Il ne se fait pas prier. Chez lui c'est partout et il n'a plus de nom. Il est hésitant, indécis, circonspect : ne plus faire d'erreurs ! Un monde parfait voilà son but.
S'en prendre au temps d'abord : exit montres et pendules, horloges et trotteuses, chronomètres, sabliers, métronomes, compteurs et pointeuses. Terminés les "Quelle heure est-il ?", "Pardonnez mon retard...". Tout baigne désormais ouateux, serein, au gré de chacun. Vous voulez le soir ? Le voilà ! Un peu de nuit ? Elle est à vous ! Le temps n'existe plus ou plutôt, il est à votre disposition, étirable, élastique, relatif, individuel. Les heures sont des secondes, les semaines des ères et vous tous devenez immortels, figés depuis ce premier matin dans l'état où vous étiez, où vous êtes, où vous serez. Les roses ne fanent plus, les papillons font n fois le tour du monde et les fossoyeurs ne fossoient plus. Et puis c'est tout pour (aujourd'hui) toujours...Car aujourd'hui n'existe plus... C'est demain, c'est hier, c'est tout le (temps).
07-04-09 - Et puis, le temps d'un instant, d'un soupir ou d'une éternité, il s'occupa des animaux (les carpes furent poilues, les requins saumonés, les girafes raccourcies, les lions bengalisés, les écrevisses écrouées, les thons bonifiés, les chiens caressés de chats, tous les pigeons furent voyageurs, les uni-cellulaires pluri-cellularisés, les ânes débâtés, les lamas dalaïsés, les ongulés incarnés, les kangourous en slip, ...), des autres animaux qu'on surnomme "l'Homme" (les femmes toutes charmantes, les dictateurs pulvérisés, les cuisiniers aromatisés, les castrats décastrés, les politiciens dégroupés, les morts ressuscités, la racaille satellisée, les machos tutuïfiés, les magnats magnanimes, les mécènes innombrables,...), des autres règnes (les marguerites non-effeuillables, les pierres moussues, les phares de toutes les couleurs, les astres clignotants, tous les feux rouges au vert, les galets transparents, les iles flottantes obligatoires, les caries interdites, les enclumes innocentées, les murs caoutchouteux,...) et s'endormit rêveur en complétant ses listes de hors-d'oeuvre.
Une foule cosmopolite et bigarrée surveillait ses paupières, attendait son éveil...
- "Et moi, je deviens quoi ?" quémande la fermière.
- "Je te couvre de sucre !"
- "Et moi, je deviens quoi ? chante le caillou.
- "Je te cabrellise !"
- "Et moi, je deviens quoi ? siffle le serpent.
- "Tu es aux pommes !"
...
Tous et toutes repartir ravis, comblés, le sourire aux oreilles, fiers d'être redessinés pour leurs nouveaux destins. Quelle nuit ensoleillée !
Et puis... De jeunesse en genèse, ce jeu ne lui plut plus et, sans défaire, sans détruire, il partit le dos courbe vers d'autres desseins à animer, quelques ombres à déporter.

3 avril 2009

364

il crie des coccinelles
sanglote d'exquis maux
se barbouille de rouille
il tient entre ses mains un destin
il le palpe le cristallise
le rougeoie de bouchées doubles
l'entourloupe de vapeurs
aussi diaphanes que ses pensées
il vouvoie les fourmis
chevauche les libellules
se tatoue des cratères
se talque de cornflakes
aucun regret
ainsi fut-il
la gorge ouverte
les flancs moisis
il plonge dans la terre
et s'enracine enfin
les pieds embourbés de tourbe
et les doigts ramifiés

1 avril 2009

363

Dans un silence glaçé
il se promène assis.
Le front collé, scotché.
Les sourcils équivoques.
Aux frontières de la nuit
quelque chouette immobile
strie le ciel délavé
d'un cri bleuté, perçant.
Les brins d'herbe se terrent.
Les fruits sont déconfits.
Il dérobe aux étoiles
une poussière d'un morceau de parcelle,
s'en fait un diadème d'éternité
orné de chastes joyaux
dérobés aux étangs du nord.
Et puis, sans crier gare,
se lève pour se coucher
au pied d'un arbre doux.
Le sourire débusqué
jusqu'au milieu des joues,
les papilles imbibées
d'un miel de fusains,
le cou enturbanné
par des milliers de lys.
Une musique, noire, blanche, noire,
s'accroche à ses vertèbres
et l'emplit d'idéaux,
d'éphèbes et d'amazones,
transpercés, ruisselants,
qui le laissent non pas quiet
mais juste à son orée.
Son coeur a changé d'heure.
Son corps est empli d'or.
Il s'endort. Ebloui.

29 mars 2009

362

Expériences de philosophie quotidienne (suite)

102 - Remettre les choses à leur place (ou non)

Durée : indéterminée.
Matériel : dictionnaire.
Effet : prise de conscience et laxatif.

Vous peignez des sous-bois, photographiez des murs, faites de la politique, du syndicalisme, mangez des plats raffinés, construisez des blogs (des sites ?), croyez en Dieu, aimez, souffrez, pensez, rêvez... Et vous avez certainement entendu cette petite phrase assez vulgaire : "Tu bouffes, tu bouffes pas, tu crèves quand même !"

Cette expérience est toute simple : trouvez un verbe pour remplacer "bouffer" dans le début de la phrase ci-dessus, verbe qui n'autoriserait pas la conclusion de cette dite-phrase.

Vous avez toute votre vie pour ne pas y parvenir.

Etonnich ! Nein ?

20 mars 2009

361

J'expire ! Toubib or not toubib ?

20 mars 2009

360

Comme vous avez pu le constater récemment avec le lapin, je m'interdis désormais d'attaquer les travers de mes semblables. C'est bien entendu par lâcheté que mon attitude m'est dictée, ayant trop peur d'une fatwah, d'une excommunication ou d'un passage à tabac par les gros bras de la CGT ou du FN. Je vais donc maintenant m'en prendre aux autres animaux qui, eux, ne passent pas leur vie, comme vous, devant leurs écrans d'ordinateur (et si j'ai des soucis avec les marsupiaux ou autres coléoptères, la SPA ou la fondation BB,  je vilipenderai hargneusement les règnes minéral et végétal. Non mais !).

20 mars 2009

359

Aujourd'hui, jour de bonté, je ne heurterai la susceptibilité de personne. Pas de politique, pas de religion, pas de syndicalisme, aucune critique à l'encontre de mes contemporains ou non.

N'empêche que le lapin est un con ! (sauf roti avec des lardons et des champignons).

18 mars 2009

358

Dernière minute

Quelle est la différence entre le pape, un préservatif et votre serviteur ? : Je peux gonfler un préservatif avec la bouche alors que le pape me gonfle sans.

18 mars 2009

357

C'est un cri ! Un gri-gri. Les sonnets d'une fourmi. Les reflets d'un refrain. Un sacre à bout portant. Un train-train de printemps. Il s'enfuit, se console, se rissole au soleil. Les mains bleues, extatiques, et une buée aux lèvres. Dans sa tête bouillonnent de fins brouillons de vies, des projets d'ici-bas, des échos de là-haut, une lumière de feu qui crépite des ailes. Il tourne son visage vers un mur de clameurs, s'en approche, s'en empare, les papilles exaucées, les pupilles éclatées. Il s'élance puis se jette dans une eau somnifère, les bras en croix du sud, les cheveux dégourdis. Il est las, il est bien.

18 mars 2009

356

Lettre ouverte à Monique (de pas-Nice)

ou "ma liberté ne s'arrête pas là où commence celle des autres"

Vitry, le 18/03/09,

Objet : Votre commentaire sur "Je veux un QI d'huitre !!!"

Chère Monique de pas-Nice,

Vous n'êtes pas sans savoir qu'après un travail sur soi (qui n'est jamais terminé...) on se voit, on voit le monde et les autres "autrement"... A savoir que, en gros, chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'on lui a donné depuis la toute petite enfance (et même au stade foetal)...

Je n'ai donc aucun mépris pour tous les travers (?) que je cite :D. A ce propos, j'ai lu un bouquin de Comte-Sponville (dont je ne me souviens évidemment pas du titre :D) qui disait avec ses mots que, la "vérité" n'existant pas, chacun pouvait très bien préférer Sheila à Mozart et les Poulbots à Rembrandt. J'abonde dans son sens à une différence près : Je ne peux me résoudre à appliquer dans le quotidien ce dont je suis intimement convaincu (nous faisons tous ce que nous pouvons avec nos possibilités) car sinon, je deviendrais un "sage", un philosophe, quelqu'un qui pardonne tout, un "tout l'monde il est beau, tout l'monde il est gentil", un "christ", bref : un légume inodore et sans saveur... :D Et mon blog serait d'une indigence à pleurer (comme tant d'autres :D) ou je recopierais les évangiles en les illustrant d'images pieuses... Donc, j'ironise, je provoque, je descends en flamme, j'abonde dans la satire, je me moque, etc... Et même si cela peut paraitre parfois "méchant" je peux comprendre aussi bien Besancenot que Le Pen, le pape que le dalaï-lama, etc, etc. Chacun est libre de faire ce qu'il fait (inconsciemment ou non), ils sont aussi humains que nous tous.

Par contre, comme vous n'avez laissé qu'un seul commentaire* alors que j'ai mis un "s" dans mon entrée "Achtung" : expatriation ! lapidation ! :D Belle journée non ? (par ailleurs, malgré vos amitiés, vous ne m'avez pas souhaité ma fête : vous serez donc lapidée deux fois, votre corps laissé en proie aux vautours et autres aimables bestioles qui n'ont d'opinion sur rien** :DDD)

Recevez, chère Monique de Panisse, mes cordiales salutations (et bisous mous).

Signature__pr_nom_

* Oui, 2, je sais :D Mais le second plus de 9 heures après le premier donc ça compte pas ! :D (et pi j'ai même pas mis de "s" à commentaire :D)

** Ai-je le droit de me moquer des animaux ???

16 mars 2009

355

Achtung !!!

A partir de tout de suite, cet ordinateur est équipé du matériel adéquat pour enregistrer vos adresses IP. Grâce à l'autorisation préfectorale n° 739.B.1612 datant d'hier, je l'ai relié aux services de la préfecture de police du Val-de-Marne. A savoir que, toute personne qui ne laissera pas un commentaire dans le quart d'heure suivant son arrivée sur ce blog sera automatiquement poursuivie en justice pour indifférence notoire et/ou voyeurisme passif. La peine capitale n'existant plus dans le département, elle sera extradée vers un pays islamique ou une république populaire afin d'expier dans les plus brefs délais sa non-bienséance blessante et discourtoise. Aucune circonstance atténuante ne pourra être invoquée. Obtempérez !!!

16 mars 2009

354

Méli-mélo à la bouche

Croule sous ma barbe !
Bouche toi !
Ris des veaux !
Carrie des syllabes !
Entonne tes kilos !
Et crache sur les tombes !

16 mars 2009

353

J'ai envie d'me faire des potes :D

Je veux un QI d'huitre !!!

- Pour lire "Nous deux" sans pouffer.
- Pour être supporter du PSG (ou de l'OM, l'OL, etc... au choix)
- Pour me faire rotir au mois d'août à la Grande-Motte.
- Pour lire mon horoscope dans Télé7jours.
- Pour prier.
- Pour rire avec Patrick Sébastien.
- Pour décorer notre appartement avec des Poulbots.
- Pour voter.
- Pour me moquer des intellos.
- Pour apprécier le rap.
- Pour regarder "Le jour du Seigneur" sans être affligé.
- Pour déguster du foie gras et du saumon fumé avec un Ricard.
- Pour être communiste.
- Pour faire un duo avec Mireille Mathieu.
- Pour lire "Minute" (ou "National hebdo")
- Pour être coureur cycliste.
- Pour défiler en majorette.
- Pour faire de la gonflette.
- Pour écrire ce qui précède.*

Bon, j'en ai plein d'autres, mais j'vais pas m'fâcher avec tout l'monde hein ? :D (*surtout pas avec moi)

15 mars 2009

352

Entrée non prévue ?...

Hier "matin" j'avais mis un ptit Bashung en fond de teint... Je vais le laisser jusqu'à ce qu'il change de page... Et rallumer une cigarette :(... Merci pour tous les délicieux moments passés avec vous en musique. Vous avez franchi le Rio Grande et, dans ma tête, vous n'aurez jamais plus de chapeau mou cache-crâne chimiothérapiesque... The show must go on...

15 mars 2009

351

Fumer réduit l'espérance de vie. Ne connaissant pas la mienne, quelques années otées d'un nombre inconnu ne font qu'un autre nombre tout aussi inconnu.

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