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Ecriturlututu
30 mai 2008

Ce matin, j'ai décidé de partir à la chasse à la

Ce matin, j'ai décidé de partir à la chasse à la luciole ! attention : sans armes, juste avec un filet à mailles serrées. Si je trouve quelques feux follets par ci par là je les cueille aussi. Mais pourquoi faire me direz-vous : c'est pour mon éclairage...
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30 mai 2008

La nostalgie Si être nostalgique, c'est penser

La nostalgie Si être nostalgique, c'est penser que les choses étaient mieux avant, je ne le suis pas. Si c'est penser qu'elles auraient pu être mieux avant, de part mon attitude et/ou celle des autres par exemple, je le suis. Si c'est autre chose, demandez...
30 mai 2008

La vie n'a aucun sens. Je suis né sans mon

La vie n'a aucun sens. Je suis né sans mon consentement et je vais mourir un jour ou l'autre (plutôt un autre, si c'est possible), sans mon consentement non plus. Entre ces deux non-choix, il apparaît deux choix (le fameux "to be or not to be") : un petit...
30 mai 2008

Juste dans la banlieue sud-est de nulle part, au

Juste dans la banlieue sud-est de nulle part, au croisement de l'avenue Tella et de la rue Steen, se trouve une maisonnette blottie, avachie, entre un terrain vague et un vague terrain. Sur le pas de sa porte : un paillasson "bienvenue" flamboyant neuf...
30 mai 2008

aucun interstice entre toutes tes lèvrestes

aucun interstice entre toutes tes lèvrestes paupières sont figéestes oreilles embauméesde tes pores de l'angoisse suinteéclaboussant mes doigtsde reflets oniriquesje caresse ta peau si douce-amèreen insinuant des mauxsur le bout de tes seinsd'où filtrent...
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30 mai 2008

j'ai croisé un fer à dessoudermal m'en a

j'ai croisé un fer à dessoudermal m'en a prisaucun fairplayil m'a éparpillé à desseinsans même se retournermes doigts s'agitent sur des penséesmon sang nourrit les fourmismes yeux s'herborisentque faire... Mon coeur est aux orties une coccinelle passant...
30 mai 2008

que de maudits mots dits.je m'exclame !je

que de maudits mots dits.je m'exclame !je m'interroge ?(je m'apostrophe)virgulé de guillemets,j'erre, d'un air amer à un air de rien,je digère de vains maux,vaincu vingt fois.suspendu à tes poings de vue,à tes points de côté,à l'angle aigü de tes desseinsalangui,...
30 mai 2008

je penseaux fins refrains de tes mains

je penseaux fins refrains de tes mains d'airainaux noirs désespoirs de tes soirs d'ivoireaux discrets secrets de tes effets défaitsau gracieux feu bleu de tes cheveux sinueuxaux baisers couchés à tes pieds dénudésà fuir à partir à venir à repartir à l'aveniraux...
30 mai 2008

Un de ces quatrej'irai voir la misère noire,la

Un de ces quatrej'irai voir la misère noire,la misère sud-américaine,la misère de tant d'autres peuples. Un de ces quatrej'irai m'émouvoir de la condition inhumaine,des guerres fratricides, des guerres de religion,des orphelins de guerre. Un de ces quatrej'irai...
30 mai 2008

Ce matin,une mélopée syncopées'échappe de mes

Ce matin,une mélopée syncopées'échappe de mes lèvres tuméfiées.Nul ne l'écoute, nul ne me voit.SDF comme on dit.En transit, transi, transparent,fixé, crucifié, sur ce banc,mon domaine visible, risible intimité.Rivé entre deux vins, les mains tremblantes,les...
30 mai 2008

je vocifère de rien, à cheval entre deux

je vocifère de rien, à cheval entre deux mondescomme un poisson trépané qui se noie dans un vert d'eauje saute d'un doute à l'autrelaissant à chaque fois quelque plume, quelque écailleune aiguille me montre l'heure pourtantcelle de gérontologer au logis...
30 mai 2008

Les parenthèses de ses lèvress'ouvrent d'un

Les parenthèses de ses lèvress'ouvrent d'un souffle, d'une buéeet accueillent un rayon de cielou un crayon de douleurselon l'humeur ambiante elles s'écarquillent en choeurpour picorer encoredes baisers assourdis de non-ditsou d'insensées révélations nul...
30 mai 2008

un édifice s'efface avec tactlaissant la voie

un édifice s'efface avec tactlaissant la voie libre mais sans grâceà quelque artefact inconsistantune désopilographie infectequelques artifices sans feuun chaud effroi de rien une pensée intactecoule néanmoins austèrevers une mer intérieurecriblée de...
30 mai 2008

J'ai du mal à adhérer à l'art contemporain (l'art

J'ai du mal à adhérer à l'art contemporain (l'art conceptuel devrais-je dire), certainement par manque de culture quoi que, en 72 ou 73 j'étais en terminale scientifique et n'avais donc que deux heures de philo et une heure de "dessin" par semaine......
30 mai 2008

mon coeur qui ne battait plus que d'images

mon coeur qui ne battait plus que d'images lointainesdevient tachycardiesque devant vos mots si doux, si fortsil s'emballe, se déballe, prenant vos balles au bondau bon moment vous survenez gracilearmée de quelques printempsdont vous avez déjà bu toute...
30 mai 2008

Un des avantages du baiser c'est qu'on ne dit pas

Un des avantages du baiser c'est qu'on ne dit pas de conneries. Un autre, c'est que, si l'on était tenté d'en dire, tourner sept fois sa langue dans la bouche de l'autre permet éventuellement, après, de s'en abstenir. Et, j'allais oublier le principal......
30 mai 2008

j'envisage de vous dévisagerjusqu'à ce que mes

j'envisage de vous dévisagerjusqu'à ce que mes envies sagesme portent à vos côtéspour oublier sagessene penser qu'à la viepour vous cerner les yeuxvous embrasser partoutvous caresser sans cesseme dérider de vous hier, demaindans mille ans à Milan ?la...
30 mai 2008

c'est un supplice de vous attendrepuis un délice

c'est un supplice de vous attendrepuis un délice de nous étendrepeu à peu, côte à côte, peau à peau, nue à nupour me faire tendre... en le restantet me faire prendre en me glissanten vous prenant sans vous glacerme prélassant de vos baisersdu sel de vos...
30 mai 2008

des pourquoi traversent sans regarderle cours de

des pourquoi traversent sans regarderle cours de mes penséesles rendant parfois désabusées et amères des fantasmes partagés qui ne le devraient pasdes caresses des baisers qui ne mènent nulle partqu'à cet incertain jouroù vous rajouterez maisaprès je...
30 mai 2008

Ca se passe dans une gare. Vous savez, cet

Ca se passe dans une gare. Vous savez, cet endroit où les gens s'embrassent tout le temps. Pour se dire adieu ou au revoir, d'autres qui se disent tout simplement bonjour et d'autres encore, hagards, de Lyon ou d'ailleurs, éperdus et transis, les jambes...
30 mai 2008

je vais te couvrir de baisersencore et encore et

je vais te couvrir de baisersencore et encore et encoredes orteils à la pointe de tes cheveuxen m'arrêtant là, là, là et là aussit'embraser le ventrete caresser les yeuxet comme tu n'es pas là cette nuitje ne ne peux que l'écrireen attendantcomme souventde...
30 mai 2008

Permis F juste un zeste de ton sourirequi court

Permis F juste un zeste de ton sourirequi court sur tes jouespour apaiser les miennesil fait écho à nos émoisse fond sous ma languey laisse un parfum de cielune douceur de satinun je ne sais quoi de toiqui m'invite à reprendredes cours de vieun code de...
30 mai 2008

De lointains galops m'imbibent de fureur, de fiel

De lointains galops m'imbibent de fureur, de fiel liquide, d'un feu d'époix, d'effroi. Mon corsé coeur se corsètise, se vautre de houle, se suture de rouille. Mes mises en strophes de mise, misanthropes vont devenir. Souillées qu'elles sont. L'insupportable...
30 mai 2008

je vois des charmes indisciblesaussi nantis de

je vois des charmes indisciblesaussi nantis de tout que de vousici, maintenant, hier,et nulle marche arrière possibleni même le moindre regretvision impassible,inespérée, si nécessaireet je crie :demain je m'en fous !en ne pensant qu'à voustendre et délicieuseouverte...
30 mai 2008

Mélomanipulations Quand elle me demande elle

Mélomanipulations Quand elle me demande elle sonne,et pas de flûte, je suis enchanté, plus de malheur,son val qui rit que je chevauchetitille mes vagues nerfset je verdis, je traviatise,dans un bac de choux verts,m'albinonise d'une chopine nocturnedans...
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