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Amour, steack/purée, Doisneau
pas de graphisme, pas trop de majuscules, juste envie d'écrire pour ne pas forcément rien dire, peu importe, écriture semi-automatique, sans paragraphe (pour l'esthétique) pour remplir, pour le plaisir de "noircir" du "papier", donc texte très décousu, écrit à l'emporte-pièce, qui, de fil en aiguille m'amènera je ne sais où, c'est un peu, aussi, un "à la manière de"... pour pallier à un manque aussi, un manque d'elle dont je vois néanmoins le bénéfice certain: car, pas par faute d'avoir "essayé" pourtant, la vie de couple ce n'est définitivement pas pour moi, je me lasse à une vitesse vertigineuse, à cause du quotidien, à force de devoir faire des concessions, mais bon je ne vais pas vous faire non plus une auto-analyse : ça n'existe pas, à moins de trouver un thérapeute qui accepte de vous écouter dans une twingo, c'est pas gagné. je dois être hédoniste ou aquaboniste ou jenesaipaquelliste ? : je ne veux que le meilleur, pas de pire ("à quoi bon partager à deux des problèmes qu'on n'aurait pas eu tout seul", pour citer Jenesaipluqui, ce serait Sacha Guitry que ça ne m'étonnerait pas trop quand même)... les concessions c'est pour les cimetières et je suis toujours vivant, de nouveau vivant devrais-je dire grâce à elle, et je ne m'en lasserai donc jamais d'elle puisque le "quotidien" est impossible et les "concessions" improbables... même si je la voudrais plus "présente", tellement plus... ce précédent passage ne vous étonnera guère, j'en suis certain, ce serait même vous faire injure que de penser le contraire : les rares personnes qui passent ici, se sont aperçu de mon bonheur et des tonnes d'allusions et de réalités qui parsèment ce blog depuis un bon moment déjà, et pas que des allusions d'ailleurs, ce ne sont pas des illusions... ce soir steack haché/purée ! ou purée/steack haché ? j'hésite encore il va falloir que j'y réfléchisse sérieusement car le temps passe vite et j'ai hâte d'être à demain puis à après-demain puis dans ce petit village tout rond qui n'est qu'une "image", une parabole de café, olé !... Vous avez déjà vu des queen-size bed dans une ferme ? bon, j'aime bien les villages aussi je ne veux pas me fâcher avec les péquenots, euh... les gens du terroir voulais-je dire (et pas de généralisation, il y a des "péquenots" autrement plus intéressants que certains "bourges" du XVIè) , péquenots qui apprécient le "baiser de l'Hôtel de Ville" de Doisneau (et oui, encore lui, sa malhonnêteté me hérisse toujours autant) sachant que les "amoureux" ont été payés pour s'embrasser... vous n'êtes pas prêts de voir une photo de Cartier-Bresson sur un tee-shirt ou un bol, encore moins une des miennes... Quoique Warhol orne pas mal d'objets aussi, tee-shirts y compris, mais lui n'était pas dupe de cette société "merchandising" et il s'en servait, autant de Marylin que des tomatoe soap... J'en étais où déjà ? ah oui ! ah non ! je ne sais plus... "Sa" prose m'inspire... j'ai une chance incroyable, ahurissante, inespérée, fabuleuse ! et tout compte fait ce sera steack haché/purée ! et j'ai envie de m'envoler avec elle sur un steack assez volant, autrement plus appétissant qu'un tapis pur persan sans attrait, passé, on le grignotera ensemble, à pleines dents, puis bain de purée en poudre de perlimpimpin (habilement dosée grâce au mode d'emploi, là, sur le côté du paquet), caresses, baisers et tutti quanti, sans tutu, sans Chianti, que de la tendresse, accessoirement ascensoresque ! et je repartirai, asphalter ou non, déjà en manque, toujours addict, je revendique... elle est pas belle la vie ? si, elle l'est, on me l'avait dit, je ne l'ai jamais cru (cuit ou cru aussi le steack au fait ?) pas toujours, pas souvent même, pas longtemps peut-être, mais vu ce qui précède, ça valait le coup d'attendre même si je n'attendais plus, ne m'y attendais pas... je n'attends plus rien d'autre, plus personne d'autre. même malgré les disgressions steacks/Doisneau (je ne vois pas pourquoi je lui ai mis une majuscule à cet escroc... et puis cuit ou cru j'aime bien les deux) il me semble que ce texte qui devait être très décousu ne l'est pas tant que ça... on dirait une lettre d'amour même, non ? que voulez-vous... elle est dans ma tête à chaque instant, ça ne peut pas être autrement d'où mes "graphismes" qui, s'ils ne l'enlèvent pas de mes pensées, évitent de ne faire de ce blog qu'une suite d'envolées néo-romantiques... et toc ! et rien de toc entre nous, rien qui tique non plus, je crois, malgré nos âges qui diffèrent, rien de vraiment différent... c'est vrai que quelques années de moins (ou de plus) seraient (auraient été) les bienvenues mais on ne peut pas refaire le monde ni changer sa date de naissance, quoique... je renais, areu, j'ai changé de monde, il est tout rose, drapé, à peine exploré, et je jouis de ses rivages, de ses vallons, de sa beauté ! et j'vais m'refaire un café ! en poudre évidemment, comme la purée...