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Ecriture aux tomates, hic !

Coucher ma tête sur un oreiller d'yeux, un divin duvet de cils du levant, m'enchrister de croisières où hier n'est que reflet de punaises, de clous d'un tabernacleux spectacle. Enrichir l'uranium, extirper le pétrole, extraire les minarets orientaux d'un album de rôles, joués, rejoués, déjoués dans un classique théâtre où règnent les trois unités, mon lieu de tant d'actions de grâce et de crasse. Pouvoir enfin souscrire un abonnement de vue et de revu en des lieux inédits, des étages sans âge, des ères désertées où seul l'amer à boire à foison se fait rare. Je me lève en arrière, l'échine en Croatie, croyez-moi tout aussi, tout n'est que vanité, once de silence, pierre de lune, incommodes offrandes qui meublent nos ardeurs. Le jour n'est pas levé et déjà il se douche d'un vermeil soleil présageant un dimanche à vendre dis-je, où l'un dit oui, et marre dit l'autre ! Quelques mites mythiques se frayent un chemin entre mes sparadraps de peau, mes envolées cyniques, mes livres de lyres, mes élixirs. Et j'excelle, je wordise, j'officie sous windows, à pleine dose je fouine entre quelques neurones atones ensommeillés encore d'un exquis parchemin de traverses. Un café, l'addition, pas de pourboire.