5 juillet 2008
187
Quand survient le moment d'un long silence blême,
entre deux effusions, entre deux trois je t'aime,
la vie reprend son cours d'échanges maladroits.
Ne restent plus que des claviers noirs et si froids.
Alors qu'hier encore je jouissais de son eau,
je me retrouve cloué dans un monde virtuel
où seule ma tête rit des reflets de sa peau.
De son sourire de rêve ne demeurent que pixels.
Mais sa présence est telle qu'elle me fait oublier
ces instants à l'attendre pour sa bouche baiser,
pour vibrer de son corps et me glisser en elle.
Et je me retire avant la fin de ce sonnet, préférant les vers libres à ces alexandins.
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