24 septembre 2008
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Songe
des nuées de nuages s'agglutinent obsolètes
cimentant les sommets d'une lugubre aura
elles se glissent de fissures en crevasses
jusqu'au lit de la plaine assoupie
profanent d'ecchymoses les abris ouatés
souillent de leur buée les vergers effrayés
insultent les rus les flaques et les rivières
se ruent de branches en fleurs
hurlant de longs stridents blasphèmes
et puis plus rien
le blanc
un silence éreintant
pas un souffle pas un brin
n'était-ce qu'une illusion un songe une vision
elle se rendort en couette d'or
le sourire épanoui et les mains entrouvertes
vous laissant guillerette
mettre majuscules et ponctuation
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